L’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR) de Val-d’Or monte aux barricades, cette fois pour rappeler aux aînés ayant vécu une réduction ou une coupure de services dans leur résidence privée depuis les débuts de la pandémie, qu’ils peuvent utiliser certains recours pour être compensés. 

Plus tôt cette année, la Santé publique a forcé des résidences à réduire et même à annuler des services auprès de leur clientèle. Néanmoins, en date du 9 septembre, l’AQDR estime qu’il est grand temps d’offrir des compensations aux usagers des résidences privées. 

«Entre mars et aujourd’hui, il y a eu pas mal de chemin, souligne Mélise Harnois-Gelin, coordonnatrice de l’AQDR de Val-d’Or. Une somme de 40 millions $ a d’ailleurs été versée par le gouvernement du Québec pour soutenir les résidences privées, alors il paraît presque impossible qu’aucune compensation ne puisse être remise à un usager.» 

Que ce soit une réduction du loyer, une compensation monétaire précise, de ménage ou encore des coupons pour des repas, la coordonnatrice de l’AQDR indique que les usagers peuvent être compensés de multiples façons. 

De plus, Mme Harnois-Gelin invite les résidents à ne pas hésiter à faire valoir leurs droits. «Il ne faut pas avoir peur de représailles, mentionne-t-elle. Bien souvent, les situations se règlent à l’amiable avec la direction de la résidence. Par contre, il ne faut pas hésiter à protéger ses droits.» 

En matière de recours, il est possible de se diriger vers le Tribunal administratif du logement (TAL), auparavant appelé la Régie du logement. Les usagers peuvent demander à être accompagnés par le Centre d’assistance et d’accompagnement aux plaintes (CAAP) ou le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ), qui pourra les référer à un comité logement de leur région pour leur prêter assistance.  

Cliquez pour lire l’article du journal Le Citoyen de la Vallée-de-l’Or.

AQDR