Décès dans les CHSLD : l’absence des aidants naturels a fait mal, selon la coroner

L’enquête de la coroner sur les décès survenus au CHSLD René-Lévesque de Longueuil a mis en lumière l’apport des aidants naturels : lorsqu’ils n’ont pu visiter leurs proches ni aider à leur donner des soins durant la pandémie, leur absence s’est fait durement sentir.

Cette semaine, l’enquête publique de la coroner s’est déplacée à Longueuil.

Me Géhane Kamel a pour mandat d’enquêter sur les décès survenus en CHSLD et autres résidences pour aînés et personnes vulnérables lors de la première vague de la pandémie de COVID-19, au printemps 2020.

Comme dans bien d’autres de ces résidences, il manquait de personnel au CHSLD René-Lévesque avant la crise sanitaire, une situation qui s’est aggravée lors de celle-ci, ont relaté plusieurs témoins depuis lundi.

Mercredi, une préposée aux bénéficiaires a expliqué que, lorsqu’elle voyait la famille d’un résident arriver à l’heure d’un repas, elle était très contente.

Faire manger 16 résidents, c’est dur, a-t-elle rapporté. L’aide de la famille la soulageait : Ça nous enlevait une charge de travail.

Lorsque les visites au CHSLD ont été interdites à la mi-mars, selon une directive de la santé publique qui cherchait à protéger les résidents, ça a eu un impact sur les soins, a-t-elle relaté. Elle croit qu’il est fort possible dans cette période digne d’une zone de guerre que le personnel ait manqué de temps pour bien hydrater les résidents.

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AQDR