Montréal, le 11 septembre 2017
L’honorable Ahmed Hussen
Ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada
Chambre des communes
Ottawa, (Ontario) K1A 0A6
Monsieur le ministre,
L’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR) — qui regroupe 24 000 personnes — ne peut rester indifférente au sujet de l’afflux d’Haïtiens souhaitant avoir le statut de réfugiés au Canada. Ces Haïtiens arrivent surtout via la frontière avec le Québec. À Montréal, certains organismes ont ouvert leurs portes (le YMCA, le Stade olympique et autres). Mais, de façon évidente, ce sont là des solutions temporaires. Parmi ces personnes, il y a des enfants, des femmes enceintes, etc., mais aussi des personnes aînées. Notre mission est de nous préoccuper plus particulièrement du sort de ces personnes aînées.
Au fil des ans, le Canada, et le Québec ont toujours été des terres d’accueil pour des vagues de réfugiés ou d’immigrants quittant leur pays à la suite de conjonctures internes: les Hongrois, les Chiliens, les Vietnamiens, les Syriens, pour ne nommer que ceux-là. Cette fois, il s’agit d’Haïtiens. Un bon nombre d’Haïtiens vivent à Montréal et s’intègrent très bien à la société locale. Donc, nous vous demandons de respecter les droits de ces Haïtiens demandeurs du statut de réfugiés pour avoir une réponse dans les plus brefs délais, mais pas plus tard que 60 jours. De plus, nous vous demandons de délivrer des permis temporaires de travail dans les plus brefs délais pour que ces personnes puissent travailler pendant le règlement de leur cas.
Nous vous remercions de l’attention que vous porterez à cette lettre que nous vous adressons en termes humanitaires, nous qui sommes tous maintenant des Canadiens de naissance ou d’adoption.
Osvaldo Nunez, responsable du Comité Personnes Aînées Immigrantes de l’AQDR nationale
C.C. Madame Kathleen Weil, ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion du Québec
Lire la réponse du ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté.