L’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées estime que les promesses électorales concernant les aînés ne sont pas suffisantes.
Suivre l’entrevue audio de l’AQDR Rouyn Noranda à ICI Radio-Canada.
Selon le directeur de la section rouynorandienne de l’AQDR, Guy Parent, la pandémie a permis de souligner à quel point les aînés sont souvent laissés de côté.
Il affirme que le fédéral n’en fait pas assez pour les aînés, un groupe vulnérable.
La pandémie a en plus fait une explosion des coûts de la vie, qu’on pense au logement, qu’on pense au panier d’épicerie. Ce qu’on offre aux aînés, c’est un montant unique de 500 $, une indexation très maigre avec un système qui est déjà depuis longtemps décrié comme quoi il n’y en a pas suffisamment pour les aînés pour juste leur permettre de vivre convenablement leur vieillesse, avance-t-il.
La directrice générale de la FADOQ en Abitibi-Témiscamingue, Jacynthe Doyon-Goyette, rappelle que plusieurs aînés peuvent toujours être des membres actifs de la société.
On oublie que les aînés, ça peut être un bel atout pour pallier à la pénurie de main-d’oeuvre en ce moment et avec des crédits d’impôt adaptés, on pourrait avoir une main-d’oeuvre d’expérience qui vient nous aider et qui vient redorer aussi notre région qui manque déjà beaucoup de personnel, souligne Mme Doyon-Goyette.
L’AQDR a fait une liste de cinq revendications pour cette campagne fédérale, dont une hausse immédiate des revenus fédéraux de base des aînés et retraités à 2000$ par mois et une augmentation de la contribution fédérale pour les soins de santé.