La réduction des limites de vitesse des voitures à Montréal

La réduction des limites de vitesse des voitures à Montréal, une mesure très positive pour les personnes aînées (et pour l’ensemble de la population)

Ce mardi, 4 juillet, le maire Coderre a annoncé une nouvelle mesure pour diminuer les accidents de la circulation à Montréal, soit une nouvelle règlementation pour limiter la vitesse à 30 km à l’heure sur les rues et à 40 km sur les grandes artères.

L’AQDR nationale (Association de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées) se réjouit de cette nouvelle règlementation, car les personnes aînées sont les principales victimes des accidents de la route en tant que piétons et une diminution de la vitesse des voitures ne peut qu’aider à diminuer le nombre d’accidents impliquant des piétons et donc, le nombre de personnes aînées accidentées. De plus, lorsqu’il y a des accidents impliquant des voitures et des piétons, si les voitures roulent moins vite, il y aurait moins de morts impliquant des piétons (et des cyclistes) et les blessures pour les piétons (et les cyclistes) peuvent être moins sérieuses.

Évidemment, cette nouvelle règlementation ne vise pas seulement à protéger les piétons, mais aussi les automobilistes et les cyclistes. Peu de personnes aînées sont des cyclistes, mais un bon nombre sont des automobilistes. Une diminution de la limite de vitesse devrait faire en sorte qu’il y ait moins de collisions entre des voitures et que, s’il y en a, les blessures soient moins graves et les dommages matériels moins élevés.

Selon des experts, il semble que, selon l’expérience vécue dans divers pays, ne mettre que des panneaux pour indiquer la limite de vitesse ne suffit pas; il faut ajouter d’autres mesures telles que des dos d’âne, des trottoirs élargis, des carrefours giratoires, des passages protégés bien identifiés, des îlots au milieu de la rue… À Outremont, un des arrondissements de Montréal qui a mis en vigueur un certain nombre de ces mesures, il semble que le nombre d’accidentés est sensiblement moins élevé que sur le Plateau Mont-Royal, un arrondissement voisin.

D’après certaines études, il semble aussi qu’une règlementation pour diminuer la vitesse ne change pas de façon significative le temps pour un automobiliste pour se rendre du point A au point B. Cette nouvelle règlementation à Montréal nuirait donc peu aux automobilistes, et même pourrait leur être utile, et elle serait sûrement très utile pour les piétons et les cyclistes. D’autres villes au Québec pourraient s’inspirer de cette règlementation.

Hélène Robillard-Frayne
Au nom du comité Transport de l’AQDR nationale
Le 6 juillet 2017

AQDR